Le Densei : l'intiation originelle du Reiki ?

Voici un court résumé d'un texte que j'ai trouvé sur Internet, et qui va dans le même sens que mes intuitions les plus profondes !

De par mon parcours bouddhiste, j'ai toujours reconnu les symboles comme une extériorisation d'un principe, d'une énergie et d'une réalité déjà présents à l'intérieur de soi.
Les symboles m'apparaissent de plus en plus comme des « fréquences » sur laquelle on va venir aligner sa conscience, afin de reconnaître en nous-même leur dimension et leur qualité spirituelles. En ce sens, ils expriment ce que nous sommes dans notre réalité la plus profonde.

L'extrait qui suit est le parcours d'un instructeur Reiki Occidental (Darragh MacMahon) qui, lors d'un voyage au Japon, a rencontré Mr Izumi, un guérisseur expérimenté et formé à plusieurs approches, et dont l'un de ses maîtres principaux, Juzo Hamada, a été initié par Usui.

Bien que Mr Izumi ne connaisse pas le Reiki, tel que nous le pratiquons aujourd'hui, l'échange qui suit est pour nous riche d'informations.

Notamment le fait que les symboles sont davantage un support de méditation et de contemplation spirituelle. Ils ne sont pas intégrés ou dessinés pendant un soin, mais plutôt activés à l'intérieur de soi, afin d'en faire rayonner l'énergie correspondante pour le receveur.
C'est l'approche que je propose lorsqu'en pratiquant je fais visualiser les symboles et résonner les mantras à l'intérieur de soi !

Et bien sûr, tout comme les Densei, nos reijus sont aussi une « transmission spirituelle ». Mais ça, nous le savions déjà !

Le Densei (transmission spirituelle) de Juzo Hamada, élève d'Usui

Je lui ai demandait ce qu'était ce densei. Il a expliqué que c'était une sorte de transmission spirituelle, d'un guérisseur expérimenté à un autre moins expérimenté. Il a qualifié la procédure de « densei » parce que c'était ainsi que Maître Hamada et Maître Shirasu l'avaient appelée. Il parlait d'une sorte de processus d'initiation ou d'harmonisation…

Les quatre densei étaient :

Jishin : Pour intensifier la Compassion

Nenshin : Pour augmenter la Pleine Conscience

Seiryoku : Pour intensifier la Force Vitale

Kaigen : Pour augmenter la Sagesse : l'Éveil Spirituel

Il existe bien sûr un symbole appelé symbole de pouvoir qui pourrait être lié à la force vitale, et je savais que le nom d'un autre symbole était en fait une expression sur l'importance de la pleine conscience. Pourrait-il y avoir un lien entre le soi-disant symbole mental/émotionnel et la Compassion, peut-être que le Symbole Maître était la Lumière de la Sagesse… ?

Quelle transmission un élève recevait-il en premier, ai-je demandé ?

Tout dépendait de ce qui leur était le plus avantageux à ce moment-là. Les transmissions Jishin, Seiryoku et Nenshin pouvaient être effectuées dans n'importe quel ordre, mais la transmission Kaigen n'était effectuée qu'après toutes les autres.

Il avait constaté que l'étudiant bénéficiait généralement du fait de recevoir le jishin en premier.
"Peut-être pensez-vous", dit-il, « que le pouvoir seiryoku devrait automatiquement être créé en premier ; donner beaucoup de force au guérisseur, faire de lui un guérisseur puissant ?" M. Izumi tenait ses paumes à plat devant lui, les yeux fermés, les bras tremblants, le visage tendu, faisant semblant de travailler avec une énergie extrêmement puissante "oouuuhhh", entonna-t-il avec résonance. "Ou peut-être que tu penses que Nenshin devrait être le premier, l'aider à être conscient de ses compétences ?"

"Ce n'est pas une grande compétence, ni une grande force de ki qui font un grand guérisseur", a-t-il dit, "c'est important, oui, mais ce qui fait vraiment un grand guérisseur, c'est une grande compassion."

Densei est un processus sacré

Chacune des quatre transmissions impliquait un symbole (dans le cas de chacune des trois premières, visualisé dans une sphère brillante ou une bulle de lumière) généré par l'enseignant et placé dans le corps des étudiants.
Les symboles étaient placés uniquement dans le corps, lors des transmissions.
Ils n'étaient pas dessinés ou visualisés sur les mains ou dans les airs.
Le pouvoir ou l'influence de chaque transmission, une fois effectuée, était toujours là chez le guérisseur.
Comme un phare, rayonnant depuis sa place intérieure. Si le guérisseur souhaitait « augmenter le volume » d'un pouvoir particulier, il se concentrait simplement sur le symbole enfermé dans une bulle de lumière brillante, à l'intérieur de son propre corps.

Il a également mentionné qu'il y avait une pratique méditative particulière liée à chacun des symboles pour permettre au guérisseur d'approfondir la qualité du pouvoir particulier en lui.

Voir aussi ce lien sur le Reiju, celui-ci également, et celui-ci, concernant la Deeksha, une autre approche initiatique, identique à celle du Reiki, pratiquée en Inde.

 

© patrice Gros - Merci de respecter le © de ce texte ou d'en indiquer les sources.

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