Réflexion quantique :

L’Un n’empêche pas l’autre !
Une version moderne du “sutra du coeur”...

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Nous n'avons jamais été séparés de notre source.
Tout comme la vague n'est pas séparée de l'océan.
La vague peut ne pas être consciente de l'océan,
elle peut oublier qu'elle est océan,
mais elle ne peut pas et ne pourra jamais
en être séparée.

Suyin Lamour

 

La vague n'est en réalité qu'illusoire. Elle est seulement produite par le mouvement de l'océan, qui lui donne une apparente existence indépendante.
De même, il semble y avoir la manifestation d'individus séparés, alors qu'ils ne sont que l'expression du mouvement sous-jacent de la Conscience.

Patrice Gros & Suyin Lamour


Toute chose est interconnectée. Il n'y a pas d'entités ou d'événements séparés.
Cela signifie que ce qui arrive, ce qui apparaît maintenant, est une expression de la Totalité.

Eckhart Tolle


En guise de métaphore, on pourrait le reformuler ainsi :

Toute vague est interconnectée. Il n'y a pas de vagues séparées.
Cela signifie que la vague qui se manifeste maintenant est une expression de l'Océan (ou de la Vacuité, de Dieu, de la Conscience, de l’Absolu, de la Totalité, de l’Amour, etc., quelque soit le nom qu’on lui donne).

Il n'y a pas de vagues séparées. Il n'y a pas d' "instant de vague" qui ne le soit également. Il n'y a pas de dualité, pas de différenciation car, à un niveau profond et absolu, il n'y a pas de vagues qui soient séparées du reste de l'Océan (l'Eau-Céant, ou anséité).
Une simple vague EST l'Océan tout entier, ce qu'elle a toujours été.
Elle n'est pas seulement une "partie" ou une manifestation de l'Océan, mais elle en est le déploiement. Elle est l'Océan en totalité et elle est la totalité de l'Océan, à chaque instant, à tout moment.

Vous êtes cet océan, mais vous êtes aussi une vague qui a réalisé sa véritable identité comme étant celle de l'océan

Eckhart Tolle

La manifestation d'une vague ne contredit pas l'Océan. C'est juste l'Océan qui joue à être une vague... “Le vide est la forme ; la forme est le vide ; Le vide n'est pas séparé de la forme ; la forme n'est pas séparée du vide".

La vague est l'eau (ou l'Océan). L'eau est la vague.
La vague n'est pas séparée de l'eau. L'eau n'est pas séparée de la vague.

Quelle est l’origine des vagues ? l’Océan ! On ne voit pas la chose elle-même, mais seulement “sa” perception de la chose. Ainsi, on se perd dans le monde de l’apparence et de la forme et on en oublie de regarder l’essence. Par méprise, nous voyons une différence ; par erreur, nous fragmentons le monde en différentes parties. Soit on perçoit l’océan soit on se perd et se noie dans les vagues... !

Chaque vague possède en elle la substance appelée eau. Elle est une vague, mais en même temps elle est l'eau. Les notions comme naissance, mort, plus haut, plus bas, ceci et cela, ne s'appliquent qu'à la vague et non à l'eau.

Thich Nhat Hanh

Une vague à la surface de la mer, vue sous un certain angle, semble avoir une existence distincte, un début et une fin, une naissance et une mort. Perçue sous un autre angle, la vague n'existe pas réellement en elle-même, elle est seulement le comportement de l'eau, « vide » d'une identité séparée mais « pleine » d'eau.
Si vous réfléchissez sérieusement à la vague, vous en venez à réaliser que c'est un phénomène qui a été rendu temporairement possible par le vent et l'eau, qui dépend d'un ensemble de circonstances en constante fluctuation. Vous vous apercevez également que chaque vague est reliée à toutes les autres.

Sogyal Rinpoché

Maintenant, posons les quelques questions suivantes :
- Combien y a-t-il, en réalité, de vagues à la surface de l'Océan ?
- Où est la vague et où est l’océan ?
Cela me rappelle l’histoire racontée dans un des livres de Rupert Sheldrake : Celle d’un homme se trouvant dans une salle d’attente qui disposait d’un poste de télévision dans l’angle de la pièce. Sur l’écran était projetée l’image d’un poisson qui nageait tranquillement dans les profondeurs de l’océan. De temps à autre, il remuait une nageoire, puis la queue, et lâchait une bulle de ci, de là. Il remontait à la surface puis redescendait aussitôt. L’homme s’aperçut que dans le deuxième angle de la pièce, il y avait un autre écran de télévision, avec également un poisson filmé. Celui-ci nageait tout aussi paisiblement, lâchant à son tour une série de bulles, et remuant de temps à autre ses nageoires. Ce qui intrigua l’homme, c’est qu’à chaque fois que l’un des poissons remuait la queue, l’autre poisson faisait de même. Si l’un des poissons laissait échapper une bulle, l’autre poisson, au même instant, faisait sortir une bulle d’air de sa bouche. Enfin, si l’un des poissons remuait ses nageoires, l’autre faisait de même également, et cela dans la plus parfaite des synchronicités. Comment cela est-il possible, se demanda l’homme. S’agit-il d’une espèce particulière ? Les poissons seraient-ils télépathes ? Possèdent-ils des dons paranormaux ? Sont-ils jumeaux ?
Ce que cet homme ne savait pas, c’est que de l’autre coté de la pièce, il y avait un aquarium, avec un gros poisson à l’intérieur, et deux caméras filmant le poisson selon des angles différents. En réalité, il n’y a jamais eu deux poissons, mais seulement deux télévisions !

Le Zen proclame :

“Dans le plus haut royaume de l'Essence vraie, il n'y a ni 'autre' ni 'soi'...”
“Alors la porte de l’unité s’ouvre avec fracas. Il n’y a plus ni deux ni trois, en ligne droite court la Voie.”
“Un en Tout, Tout en un...”


Comment nous vivons-nous au regard de cette vérité ? Ne reconnaissons-nous pas ici les enseignements sur la 'vacuité' et du 'non-soi' selon les approches non-dualistes (bouddhiste, taoïste ou de l'advaita védanta hindouiste) ?

Rien qui ne soit séparé, tout qui soit interconnecté, à chaque instant, et tout qui procède de la perfection. Et reconnaître qu'il en a toujours été ainsi...

Le Bouddha déclara dans le Lankavatara Sutra : Les choses ne sont pas telles qu’elles semblent être (telles qu’elles apparaissent). Elle ne sont pas différentes (ou autrement) non plus.

La vague séparée dans l'océan regarde l'océan et voit des milliers d'autres vagues séparées... Apparemment séparées. S'il n'y a que l'océan, pourquoi apparait-il autant de vagues séparées ?
Mais cette question n'est pas bonne. Et la raison pour laquelle cette question n'est pas bonne, c'est parce que c'est une vague séparée qui demande ça !
Or, il n'existe rien de tel qu'une vague séparée. Il n'existe pas de vague séparée de l'océan. La vague est l'océan.

Jeff Foster

Imaginez une vague dans un océan. La vague se dit à elle-même : « Je suis séparée de l’océan ». Elle se croit et s’expérimente comme existant séparément de l’océan. Elle croit qu’elle est née en tant qu’entité séparée et qu’elle mourra un jour.
Elle a une histoire d’un passé et d’un futur, elle peut parler de ses expériences passées, ses succès, ses échecs, ce qu’elle a accompli, ses espoirs, ses regrets et ses peurs.
Et de milliers de façons différentes elle passe sa vie à chercher : chercher l’amour, l’approbation, le succès ou l’illumination spirituelle, et ce qu’elle recherche vraiment, bien sûr, c’est l’océan. Pourtant la vague est déjà l’expression parfaite de l’océan – elle l’était depuis le tout début. L’océan s’exprime au travers de toutes ces vagues apparemment différentes. L’Un s’exprime, au travers du « multiple », même si en réalité, le « multiple » n’est pas séparé de l’Un.
Aucune vague ne peut être une autorité.
Aucune vague de l'océan ne peut transcender l'océan - car elles sont seulement l'expression de l'océan.
Une vague qui prétend avoir transcendé l'océan ou être allé au-delà de l'océan, n'est toujours qu'une vague qui fait certaines déclarations.
Toutes les vagues sont égales en essence : elles sont eau.

Jeff Foster

et Poonja de s'exclamer :

Il y a des vagues dans l'océan. Chaque vague a une certaine forme - une longueur, une largeur et une hauteur - et se déplace dans une direction particulière. Mais sont-elles séparées de l'océan ? Une vague pourrait se sentir séparée et se mettre à la recherche de l'océan, mais est-elle jamais séparée ?

Finalement, c'est comme si l'identification à la vague - cette notion illusoire d'un moi distinct - disparaissait, laissant l'OCÉAN de notre vraie nature se révéler dans toute sa plénitude.

La Réalité est semblable à un vaste océan perpétuellement en mouvement. A la surface des eaux apparaissent des milliards de vaguelettes évanescentes. Leur déferlement produit une écume formée d’innombrables petites bulles apparaissant et disparaissant d’instant en instant. Vous et moi, les êtres que vous avez introduits dans vos conflits affectifs, sont un peu semblables à ces bulles évanescentes. Si vous restez au niveau des interférences, des images, des identifications, des singularités provisoires inhérentes aux bulles, vous vous enfoncez dans des conditionnements, dans des douleurs sans fin. Votre être vrai dans ma comparaison, c’est l’eau, l’eau totale, l’Océan. Tâchez de vous pénétrer de cette vision océanique des êtres et des choses. Par ceci vous ne niez pas les singularités provisoires mais vous les situez à leur juste place. Alors vous pourrez être libre d’elles.

Roger Gaudel

 

Une vague c'est l'océan,
et quand elle s'élève,
on lui donne le nom de "vague".
Quand on lui donne ce nom,
c'est comme si elle avait une existence indépendante.
Elle semble rouler à la surface, qui est toute faite d'eau -
de l'eau s'écoulant dans l'eau - et c'est ce que nous appelons une vie.
Puis elle se retire et c'est ce que nous appelons la mort.
Il n'est rien arrivé à l'eau.
Ce n'est qu'un mouvement spontané,
mais à cause du nom et de la forme,
cela apparaît comme ayant une existence séparée.
D'un bout à l'autre, ce n'est que le jeu de l'eau,
qui s'élève, roule, se retire - il n'y a pas d'histoire.
C'est le mental qui invente l'histoire en créant une identité illusoire.
La vraie compréhension, c'est que tout est un.
Quand l'identité s'élève, nous appelons cela la vie.
Quand elle se retire, nous appelons cela la mort.
Mais en réalité, si l'on se place du point de vue
du Soi pur, il n'existe rien de tel
qu'une existence autonome ou indépendante.
Toutes les actions sont les actions de l'océan.

Mooji

La vague et l’Océan

La conscience universelle est souvent comparée à l'océan : une masse fluide, indifférenciée, et la première phase de la création correspondrait à la formation de vagues. Une vague peut être considérée comme une entité individuelle, et pourtant il est évident que la vague est l'océan, et l'océan la vague. Il n'y a pas de séparation ultime.

La phase suivante de la création serait une vague se brisant sur les rochers et vaporisant l'air de gouttelettes d'eau, qui existeront en tant qu'entités individuelles pendant une courte période, avant d'être à nouveau avalées par l'océan. Ainsi, nous avons là des moments fugitifs d'existence séparée. Mais imaginons maintenant de l'eau qui s'évapore et forme un nuage. Maintenant, l'unité originelle est obscurcie et cachée par une véritable transformation, et il est nécessaire d'avoir une certaine connaissance en physique pour se rendre compte que ce nuage est l'océan, et l'océan le nuage. Pourtant, à la fin, l'eau du nuage va se réunir avec celle de l'océan sous forme de pluie.

La séparation finale, où le lien avec la source originelle apparaît complètement oublié, est souvent illustrée par un flocon de neige qui s'est cristallisé à partir de l'eau du nuage qui, à l'origine, s'était évaporé de l'océan. On a là une entité très structurée, très individuelle et séparée qui ne comporte, en apparence, aucune ressemblance avec sa source. Maintenant, on a vraiment besoin d'un savoir sophistiqué pour reconnaître que le flocon de neige est l'océan, et l'océan le flocon de neige. Et pour se réunir avec l'océan, le flocon de neige doit abandonner sa structure et son individualité; il doit subir une mort de l'ego, en quelque sorte, pour retourner à sa source.

Stanislas Groff

Les deux aspects de la réalité

Il y a deux dimensions à la réalité : une dimension appelée historique et une dimension appelée ultime. Supposons que nous regardions l'océan. À la surface nous voyons des vagues monter et descendre. Du point de vue des vagues, il y a naissance et mort, haut et bas. Il y a distinction entre les vagues.
Mais chaque vague possède en elle la substance appelée eau. Elle est une vague, mais en même temps elle est l'eau. Les éléments, des notions comme naissance, mort, plus haut, plus bas, ceci et cela ne s'appliquent qu'à la vague et non à l'eau. Les vagues, en effet, représentent la dimension historique et l'eau représente la dimension ultime.
Quand on regarde, quand on touche profondément sa propre nature, on peut entrer en contact avec sa réalité ultime, libre de la naissance, libre de la mort, libre de toute notion comme haut, bas, ceci, cela, etc. Dans le bouddhisme, on appelle cela nirvana. Nirvana ou bien l'ainsité. Nirvana, c'est l'extinction de toute notion, comme la notion d'être, de non-être, de mort, de naissance.
Vous avez en vous cette dimension appelée ultime. En fait, vous êtes libre de la naissance et de la mort, libre de l'être et du non-être. Votre vraie nature est la nature de nirvana ; si vous êtes de tradition chrétienne, on peut dire que cette dimension ultime est Dieu. Le royaume de Dieu est libre de la naissance et de la mort, libre du haut, du bas, de l'être et du non-être.
Vous savez très bien que la vague n'a pas besoin de mourir pour devenir l'eau. Elle est l'eau dans l'ici et le maintenant. Vous pensez que vous êtes sujet à la naissance, à la mort, mais si vous touchez profondément votre nature, vous verrez qu'elle est la nature de la non-naissance et de la non-mort. C'est quelque chose qui peut faire disparaître votre peur. Le vrai bonheur ne peut être que quand la peur n'est plus là. Toucher la dimension ultime est très important. La vague peut vivre sa vie de vague, mais elle peut faire mieux. Elle peut vivre chaque instant de sa vie en touchant profondément sa nature de non-naissance et de non-mort, c'est-à-dire l'eau. Si la vague se rend compte qu'elle est l'eau, sa peur disparaît, elle se réjouit beaucoup plus de sa montée et de sa descente. La montée est joyeuse, la descente aussi. Il n'y a pas de naissance et de mort. C'est le summum de l'enseignement.
Le but de la méditation est de toucher la dimension ultime, le royaume de Dieu qui est en nous. C'est une chose faisable. Il serait regrettable que la vague puisse seulement vivre sa vie de vague. Il faut qu'elle fasse mieux. Il faut qu'elle revienne à elle-même pour toucher la nature de l'eau en elle, et nous pouvons le faire.

Thich Nhat Hanh (Toucher la vie, Éditions Dangles)


Les vagues sont l’eau

Quand vous regardez à la surface de l'océan, vous pouvez voir les vagues monter et descendre. Vous pouvez décrire ces ondes en termes de haute ou basse, petite ou grande, plus vigoureuse, plus belle ou moins belle. Vous pouvez décrire une vague en termes de début et de fin, de naissance et de mort. Cela peut être comparé à la dimension historique. Dans la dimension historique, nous sommes préoccupés par la naissance et la mort, par plus de puissance, moins de puissance, plus beau, moins beau, par le début et la fin, et ainsi de suite.
En regardant profondément, nous pouvons également voir que les vagues sont en même temps de l'eau. Une vague peut aimer chercher sa propre nature véritable. La vague pourrait souffrir de la peur, de complexes. Une vague peut dire: «Je ne suis pas aussi grande que les autres vagues», «Je suis opprimée», «Je ne suis pas aussi belle que les autres vagues», «Je suis née et je dois mourir." La vague peut souffrir de ces choses, de ces idées. Mais si la vague se tourne vers la profondeur de l’océan et touche sa vraie nature, elle se rendra compte qu'elle EST l'eau. Puis sa peur et ses complexes disparaitront.
L'eau est libre de la naissance à la mort d'une vague. L'eau est libre du haut et du bas, du plus beau et du moins beau. Vous pouvez parler en termes de plus belle et moins belle, haute ou basse, seulement en termes de vagues. En ce qui concerne l'eau, tous ces concepts ne sont pas valides.
Notre vraie nature est la nature de ce qui est sans naissance et sans mort. Nous n'avons pas à aller où que ce soit afin de toucher notre vraie nature. La vague n'a pas à chercher l'eau parce qu'elle EST l'eau. Nous n'avons pas à chercher Dieu, nous n'avons pas à chercher notre dimension ultime ou le nirvana, parce que nous sommes le nirvana, nous sommes Dieu.
Vous êtes ce que vous recherchez. Vous êtes déjà ce que vous voulez devenir. Vous pouvez dire à la vague, "Ma très chère vague, tu es de l'eau. Tu n’as pas à aller chercher l'eau. Ta nature est la nature de la non-discrimination, du sans naissance, du sans mort, du sans ‘être’ et du sans ‘non-être’."
Pratiquez comme une vague. Prenez le temps de regarder profondément en vous-même et de reconnaître que la nature est la nature du sans-naissance et du sans-mort. De cette façon, vous faire une percée vers la liberté et l'intrépidité. Cette méthode de pratique va nous aider à vivre sans peur, et elle va nous aider à mourir paisiblement sans regret.

Thich Nhat Hanh

 

Reiki Do France