Le chant de l'ouverture
Longchen Rabjam
Samsara et Nirvana sont indivisibles
dans la continuité de la conscience.
Fondamentalement non né, l'état des
phénomènes épuisés au-delà des conceptes.
Ce mode inné de la conscience, libre
des entités de percevant et perçu,
Dans une nudité sans fin et toute pénétrante
est complètement ouvert !
Toutes les apparences sont sans base, formes vides,
non existantes et pourtant distinctement présentes
comme une illusion magique ou la lune dans l'eau.
Visibles et pourtant irréelles, elles n'ont
jamais existées dans la base.
Mais dans une nudité vide et sans entité
elles sont complètement ouvertes !
Quoiqu'il apparaisse est une continuité illimitée
de connaissance naturelle vide.
Les pensées et les souvenirs s'évanouissent
vides et sans traces comme le ciel.
La cognition et les états mentaux sont
sans base, sans racine et intangibles.
Vides et dépourvus d'une entité à saisir,
ils sont complètement ouverts !