Quand ton corps est malade,
C’est qu’est venu le temps
Où mûrit le fruit
De tes agressions passées envers autrui.
Ton mauvais karma est en train de se consumer,
Aussi, n’appelle pas un médecin pour ta maladie,
N’accomplis pas de rituels pour tes démons,
Fais de la maladie elle-même ton chemin.
Puisque ce sont les instructions de ton lama,
Le maître du dharma,
Ne regarde pas la maladie comme un défaut :
Elle purifie tes voiles, développe de bonnes qualités,
Et accroît ta réalisation.
Quand la maladie survient, réjouis-toi !
Mets ceci en pratique :
« Les êtres vivants sont tourmentés
Par des maladies semblables à la mienne,
Que cela est triste ! »
Pensant ainsi, médite encore et encore :
« Puisse cette maladie qui est mienne
Purifier les maladies et les souffrances
Des êtres qui emplissent l’univers sans exception. »
Formule ce souhait encore et encore
Puis observe directement la maladie,
Elle n’a ni réalité substantielle,
Ni forme, ni couleur, ni rien :
Elle est spontanée dans sa vacuité.
Reconnais-la comme telle,
Elle se libérera d’elle-même naturellement.
Si tu es encore malade,
Prie le Maître avec ferveur :
« Que votre bénédiction me permette
De transformer cette maladie en chemin,
De m’abstenir de la rejeter ou de la stimuler ;
Que par votre bénédiction,
Cette maladie m’apparaisse comme une amie. »
Telle doit être ta profonde prière.
Si tu es encore malade, regarde directement :
« Cette maladie présente qui n’existait pas avant,
Comment pourrait-elle exister dans le futur ? »
Établie à l’aise dans sa non-existence,
La maladie elle-même apparaîtra comme étant le dharmakaya. »

Gueu Tsangpa


In Tendrel, n† 14, pp. 36 et 37. Éditions Dzambala, BP 3, Landrevie, 24290 Saint-Léon-sur-Vézère. Je remercie les Éditions Dzambala de m’avoir donné l’autorisation de publier ce texte en son entier.

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