Guérir par la méditation
Entretien avec Tulkou Thondoup Rinpoché
Né dans une tribu d’éleveurs nomades du Tibet oriental,
Tulkou Thondoup Rinpotché reçut une éducation faite d’étude
des textes sacrés, de prière et de méditation, avant d’être,
à l’âge de dix-huit ans, totalement déraciné
par l’invasion chinoise. Fuyant tout d’abord aux Indes, et s’installant
par la suite aux Etats-Unis, Tulkou Thondoup oublia peut-être la discipline
monastique, mais certainement pas l’expérience de la paix qu’il
avait éprouvée durant son enfance et qui lui permit de traverser
les épreuves les plus rudes sans jamais mettre en péril l’harmonie
régnant dans son esprit.
Jean-Claude Cartier : Avec le progrès des psychologies,
et notamment de la psychologie transpersonnelle, les Occidentaux commencent
à comprendre l’avantage de pratiquer la méditation pour
s’assurer une bonne santé mentale. Mais ils éprouvent sans
doute encore quelque difficulté à imaginer que cette même
méditation puisse avoir un quelconque retentissement sur leur santé
physique. Comment leur démontrer le pouvoir de l’esprit dans les
processus de guérison du corps ?
Tulkou
Thondoup Rinpoché : Effectivement,
le pouvoir de l’esprit est énorme ; et la méditation,
ou la prière, peuvent nous guérir physiquement, ou en tout cas
avoir une grande influence sur la guérison.
Et ce n’est pas seulement là une façon de parler, mais bien
une certitude dans la tradition du bouddhisme tibétain où la guérison
par l’esprit fait partie de notre façon de vivre.
Ainsi, lorsque quelqu’un est malade, au Tibet, il va d’abord consulter
un lama, afin qu’il lui indique une pratique de méditation. Et
ce n’est qu’ensuite qu’il ira voir son médecin.
Dans d’autres cas, lorsque les médicaments se sont avérés
inefficaces contre la maladie, une méditation ou des mantras spécifiques
peuvent inverser le processus pathologique et avoir des effets tout à
fait positifs.
Un de mes amis, dans ma communauté du Massachusetts, eut un cancer à
deux reprises. La première fois, les médecins l’avaient
condamné en lui disant qu’il ne lui restait plus que cinq mois
à vivre. Il s’est donc préparé à l’éventualité
de mourir et s’est mis à pratiquer la méditation de manière
intensive. Cinq mois plus tard, non seulement il était encore en vie,
mais il n’y avait plus trace de cellules cancéreuses. Les médecins
ne comprenaient pas…
Il a vécu cinq ans sans problèmes, puis a subi une récidive.
Mêmes menaces de la part des autorités médicales :
l’opération ou la mort ! Mais, comme on lui promettait également
de finir sa vie dans un fauteuil roulant après l’opération,
mon ami préféra la méditation... qui, une fois de plus,
le guérit.
Il a maintenant quatre vingt trois ans et se porte parfaitement bien.
Comment expliquer de telles guérisons ?
Il y a deux raisons.
La première est facile à comprendre : lorsqu’on médite,
l’esprit s’apaise, se calme... et entraîne très vite
une relaxation physique et énergétique. Une telle détente
crée, en quelque sorte, un espace dans lequel les énergies circulent
plus facilement. Rappelons, en effet, que s’il nous arrive d’être
malade, c’est parce qu’un blocage est apparu au niveau énergétique.
Le corps et l’esprit sont évidemment liés ; et toute
déconnexion entre eux, même partielle, toute dysharmonie, même
temporaire, perturbe le courant énergétique et favorise l’apparition
de maladies.
Grâce à la méditation, on peut donc recréer l’harmonie
entre le corps et l’esprit.
Mais, au-delà de cette relaxation de base - et c’est la seconde
raison de ces guérisons -, il existe des techniques spécifiques,
telles que la visualisation, qui permettent de stimuler positivement les forces
de guérison.
Quelles sont ces techniques ?
Elles sont nombreuses, mais ne doivent évidemment pas être abordées
sans un minimum de préparation. Il faut, bien sûr, avant tout savoir
se décontracter, adopter une posture convenable, respirer correctement,
créer un espace mental de paix, puis apprendre à visualiser, se
concentrer, être attentif, s’ouvrir, se fondre...
Une fois cela acquis, il deviendra important d’apprendre à aborder
les problèmes d’une manière adéquate. Il faut, tout
d’abord, les accepter, les reconnaître, puis en trouver la source,
les dénouer en les ressentant pleinement, et tout cela dans le calme.
Mais le plus important consiste à voir nos problèmes comme positifs,
à en devenir l’ami, à comprendre en quoi ils nous aident
à évoluer.
Enfin, il nous restera à apprendre à nous appuyer sur une source
de pouvoir. Pour les bouddhistes, cela pourra être l’image, la présence
et le pouvoir de bénédiction d’un être spirituel ou
d’une divinité, comme le Bouddha. D’autres s’appuieront
sur la contemplation de Dieu ou d’une image sacrée, conformément
à leurs croyances personnelles. En fait, n’importe quelle forme,
entité ou force positive peut être choisie : le Soleil, la
Lune, l’espace, une lumière, un son, une odeur... toute forme d’énergie
à laquelle nous prêtons volontiers le pouvoir de nous inspirer
et de nous guérir.
Tout cet apprentissage préliminaire achevé, nous pourrons alors
commencer les exercices visant à dénouer les blocages d’énergie,
ou à guérir les émotions et les désordres physiques,
bref : à éveiller les énergies de guérison.
Et, pour ce faire, nous aurons à notre disposition de très nombreuses
techniques, comme celle de la visualisation de la lumière...
Plus précisément, où intervient la méditation,
dans ces techniques ?
La méditation est évidemment à la base de toutes nos techniques.
Reprenons l’exemple de la lumière. Dans notre tradition, les visualisations
de lumières sont les méthodes les plus courantes pour se guérir
des blocages émotionnels et des maux physiques tels que tumeurs ou blocages
artériels.
Avant de commencer la visualisation, on crée une atmosphère détendue,
on respire profondément et l’on suit mentalement sa respiration
pendant quelque temps. Ensuite, en fonction de la nature et de la localisation
du blocage, on emploiera tel ou tel protocole. Lorsque, par exemple, la maladie
est liée à la chaleur, on visualisera une lumière blanche
et fraîche émanant de la source de pouvoir et encerclant la partie
supérieur du corps. Cette lumière attirera la maladie comme un
aimant, la fera sortir par votre crâne pour la dissoudre dans le ciel.
Il existe ainsi un très grand nombre d’exercices de méditation
spécialement conçus pour traiter des problèmes de santé
particuliers. La plupart de ces exercices comprennent quatre étapes :
l’identification du problème à résoudre, l’utilisation
d’une source de pouvoir, l’application de la méthode de guérison,
et la guérison elle-même. Mais, pour que la guérison soit
effective, nous devons faire appel à notre pouvoir d’imagination,
à notre compréhension, à nos sentiments, et nous devons
croire avec force au processus de guérison.
Ainsi, il est possible de renforcer chacune des quatre étapes de base
à l’aide de quatre techniques : en se représentant
le mal que l’on désire soigner sous la forme d’une image,
en pensant au terme qui la désigne, en sentant ses qualités particulières,
et en croyant à son efficacité. En effet, les pensées acquièrent
plus de puissance quand on leur donne une forme concrète. Lorsqu’on
les voit, elles deviennent vivantes et immédiatement accessibles. Lorsqu’on
les nomme, on leur confère un pouvoir. Quand on les sent, on s’absorbe
véritablement en elles. Et quand on croit à leur pouvoir, elles
deviennent réalité.
Tout cela est de la méditation ! Une méditation qui, globalement,
utilise quatre outils : la visualisation d’une image positive, qui
conduit à la pensée positive, qui, elle-même, amène
à la sensation positive, et ensuite à la croyance positive.
Grâce à ces quatre outils, chacun peut modifier le système
énergétique à l’intérieur de son corps, faciliter
les circulations d’énergie, et ainsi aider à un meilleur
fonctionnement corporel.
Mais la chose la plus importante pour être en bonne santé, c’est
d’éprouver la paix, la joie, la force et la stabilité.
Or, tous ces sentiments viennent bien de l’esprit ; ce qui nous confirme
que l’esprit dirige tout, qu’il est à la source de tout.
Et, puisque tout vient de l’esprit, pourquoi ne pas utiliser l’esprit
comme méthode ?
N’y a-t-il a pas une différence entre la paix créée
par l’esprit, et la paix qui commence à partir du moment où
l’esprit se tait ? Dans la tradition chrétienne, il est fait
une distinction entre la paix terrestre et la paix céleste, notamment
dans l’Evangile de Jean où le Christ dit : « Je
vous laisse la paix ; c'est ma paix que je vous donne ; je ne vous
la donne pas comme le monde la donne. »
Pour les bouddhistes, la paix est un concept !
En disant cela, nous voulons attirer votre attention sur un mécanisme
mental dont il faut se libérer.
Prenons un exemple : on raisonne constamment en termes de ce qu’on
s’approprie, de je, de moi, de mien... On pense toujours à la magnificence
de l’être humain, de l’humanité qui peut tout faire,
tout créer, de sa supériorité sur les autres êtres
et sur la planète. Mais, en fait, quand on se retrouve seul dans la nature,
on se rend compte à quel point on est insignifiant et, dans le même
temps, on peut être saisi par une grande paix.
Cela nous prouve bien que c’est l’esprit qui crée le concept
de paix. A partir du moment où il n’y a plus d’esprit, il
n’y a plus de concept de paix !
Si la paix et le détachement sont synonymes de santé,
comment se fait-il que beaucoup de maîtres spirituels qui soient morts
d’un cancer ?
A partir du moment où l’on est incarné dans un corps grossier,
il y a certaines maladies que l’on peut guérir... et d’autres
que l’on ne peut pas guérir.
En outre, la maladie est perçue d’une toute autre manière
par un maître spirituel. Elle est non seulement tolérée,
mais accueillie avec gratitude, et elle lui devient une source d’inspiration.
D’une manière plus générale, dans le bouddhisme,
la façon dont on conçoit la guérison est différente
de celle dont la voient les Occidentaux. En effet, nous ne visons pas tant à
supprimer un symptôme qu’à atteindre à la guérison
globale, c’est-à-dire à une guérison de l’être.
De plus, étant donné que nous pensons disposer de nombreuses existences
successives, la paix de l’esprit nous est sans doute plus facilement accessible,
et, avec elle, une plus grande stabilité face à la maladie et
à la souffrance... d’autant que ces qualités de calme et
de détachement sont considérées comme un acquis positif
pour les vies à venir.
Pour nous, il est donc clair que la guérison n’est pas uniquement
un processus physique. Je connais personnellement des amis qui ont été
confrontés non seulement à la souffrance et à la maladie,
mais aussi à l’emprisonnement, au Tibet. Eh bien, même dans
ces conditions, ces personnes avaient toujours un esprit paisible et joyeux.
Ce que d’autres auraient considéré comme de grands malheurs
étaient pour eux une source d’inspiration, d’enseignement,
d’enrichissement. Tout simplement parce que cette souffrance n’entamait
pas la paix de leur esprit.
En revanche, aussi bien en Occident qu’en Orient, on rencontre des gens
qui sont riches et en parfaite santé et qui se suicident. C’est
la preuve, encore une fois, que le bonheur s’acquiert par la paix de l’esprit,
et non à travers des facteurs extérieurs.
Quelles qualités doit-on cultiver pour trouver cette santé globale ?
Si l’on regarde la santé comme la conséquence d’une
guérison de la totalité de l’être, il faut alors travailler
sur tous les aspects de la vie, et arriver à les transformer, à
les améliorer dans chaque geste le plus anodin : marcher, manger,
dormir, respirer, travailler. Tout doit être source d’observation
et de devenir positif.
La façon de regarder quelqu’un, par exemple, est très importante.
Pourquoi ne pas apprendre à lui donner de l’amour, de la compassion,
ce dont il a besoin, à travers le regard, plutôt que de lui transmettre
la suspicion, le doute, l’agacement, et les sensations négatives
que l’on semble se plaire à cultiver habituellement ?
La pensée positive est certainement une excellente méthode,
mais est-il vraiment réaliste, et surtout équilibré, d’être
constamment positif ? Ne vaudrait-il pas mieux s’installer dans ce
recul ontologique à partir duquel nous pouvons observer tous les phénomènes
et événements, qu’ils soient positifs ou négatifs,
sans aucun jugement et sans aucune implication personnelle ?
Dans le sujet qui nous occupe, il est question de guérison par l’esprit.
Dans ce cadre, le recul est sans aucun doute préférable à
la pensée négative mais, bien souvent, insuffisant, puisque le
but est de créer une énergie supplémentaire pour stimuler
les forces d’autoguérison. Dès lors, tout un processus de
positivation devient indispensable.
Cela dit, il y a des cas trop douloureux pour que le sujet parvienne à
créer une pensée ou une sensation positive. Lorsque ce n’est
pas possible, la solution est effectivement le recul, qui constitue alors un
premier stade.
Il y a aussi le cas des problèmes mineurs, pour lesquels il est inutile
d’en faire plus que cela n’est nécessaire. Là encore,
le recul est approprié.
Mais pour créer l’énergie nécessaire au renversement
d’évolutions pathologiques graves, et pour initier un processus
de guérison dans la totalité de l’être, il faut user
d’une technique positive.
Est-ce une méthode à la portée de chacun ?
Tout le monde peut utiliser ces techniques, bien sûr ! Toutefois,
chacun apprendra à son propre rythme. Il y a un proverbe, au Tibet, qui
dit qu’il n’est rien que l’on ne puisse apprendre. Cela peut
quelquefois prendre du temps, et les progrès être longs à
se faire sentir, mais chacun peut y arriver.
Par exemple, la psychanalyse n’est pas abordable par tout le monde,
ne serait-ce qu’intellectuellement !
A l’inverse de la psychanalyse, notre tradition et les exercices qu’elle
propose peuvent être abordés de toute sorte de façons, en
fonction de la personnalité de chacun. Les uns se livreront à
la méditation profonde, les autres se contenteront d’admirer la
nature, et de trouver dans l’observation d’une fleur, de son odeur,
de sa fraîcheur, de ses couleurs, le prétexte à se laisser
naturellement envahir par le calme et à créer une visualisation
positive...
N’oublions pas que le bouddhisme part du principe qu’à l’état
naturel notre esprit est paisible et joyeux. C’est sa vraie nature !
Malheureusement, il a été obscurci par nos mauvaises habitudes,
nos mauvais schémas de pensée, nos mauvais fonctionnements. Et
la méditation n’a d’autre pouvoir ni d’autre but que
de purifier ces schémas. Cela fait, c’est spontanément que
nous redécouvrons la vraie nature de l’esprit qui est, de façon
inhérente, paisible et joyeuse.
On n’essaie donc pas de transformer l’esprit en quelque chose d’autre,
mais on le laisse être ce qu’il est, et se révéler
à lui-même.
Est-ce que la pratique de ces techniques de visualisation est différente,
dans le cadre de cette méditation, de celles que l’on retrouve
dans nos relaxologie, sophrologie, hypnose et autres psychothérapies ?
J’ai été très surpris, il y a une trentaine d’années,
lorsque j’ai lu les récits des premières NDE occidentales
(expériences proches de la mort). Tout cela ne me paraissait pas très
éloigné de notre « Livre des morts » tibétain.
Cette similitude m’indiquait en tout cas que d’importantes découvertes
se faisaient en Occident.
En fait, je pense qu’entre les découvertes orientales et occidentales,
il y a un aspect commun qui est le bon sens, le sens commun, dont tous les hommes
disposent sur cette planète. Et en aucun cas on ne peut dire que l’Orient
a copié l’Occident, ou inversement. C’est simplement ce bon
sens qui nous révèle les mêmes principes.
Je ne suis pas, personnellement, un spécialiste des psychothérapies,
mais chaque fois que je me penche sur le sujet, je suis étonné
de constater un très grand nombre de similitudes entre les méthodes
que je propose et vos techniques occidentales.
Quelle est la raison d’être de la maladie ? Paracelse
lui attribuait plusieurs causes fondamentales, dont l’une était
ens deale, c’est à dire divine. Ma Ananda Moyi disait que la maladie
était le loyer qu’il fallait payer à Dieu pour résider
dans un corps. La maladie n’aurait-elle donc pas, d’une certaine
manière, une origine spirituelle ?
On n’a évidemment pas besoin de ces souffrances et de ces maladies,
mais si elles arrivent dans notre vie, ce n’est pas non plus pour rien !
Henry Miller a dit : « La souffrance ne sert à
rien, mais il m’a fallu beaucoup souffrir pour arriver à comprendre
que la souffrance ne servait à rien ! »
C’est très juste ! Je pense qu’il nous faut utiliser
la souffrance comme tremplin vers une réflexion qui nous amènera,
elle-même, à des transformations.
Dans la tradition bouddhiste, il y a des lieux où il n’y a ni maladie
ni souffrance. Ce sont les « terres pures », l’équivalent
des paradis. La maladie n’est donc pas perçue comme une nécessité
universelle. Mais, tant que nous sommes dans une existence non libérée,
il semblerait que les cocons de bonheur nous empêchent plutôt de
progresser, alors que les difficultés et les événements
malheureux déclenchent souvent des évolutions inattendues, tout
au moins à condition de chercher le côté positif de tout
événement.
La méditation peut-elle remplacer la médecine ?
Certainement pas ! Le processus de vie est quelque chose de très
compliqué. Notre apparition sur terre est le résultat de nombreux
facteurs interdépendants, et le cours de notre existence se poursuit
dans un enchevêtrement très complexe de conditions dont il nous
faut tenir compte. L’être parfaitement réalisé n’a
peut-être pas besoin de jouer sur tous ces facteurs ; mais l’être
ordinaire doit non seulement pratiquer la méditation, mais avoir une
vie saine, respecter des règles de diététique, faire suffisamment
d’exercice physique, etc., s’il veut atteindre à une santé
globale.
Mais sera-t-on jamais absolument sain ?
Le corps est obligé de passer par le processus bien connu de décadence,
de vieillissement et de mort. Cela étant, l’être éveillé
subi ce même processus, mais sans que son esprit en soit affecté.
C’est ce qui fait la différence. Quand l’esprit reste dans
l’état de paix et de joie, ce qui arrive au corps ne l’affecte
plus.
On ne peut donc jamais devenir sain, mais on peut devenir saint ?
Tant qu’on aura un corps, on aura des ennuis de santé. On pourra
en guérir une partie, mais pas la totalité. Donc, c’est
l’esprit sur lequel il faut travailler !
Bibliographie :
- « L’infini pouvoir de guérison de l’esprit »
- Tulkou Thondoup - Le Courrier du Livre.
- « Une source inépuisable de paix et de guérison »
- Tulku Thondup - Le Courrier du Livre.
- « L’état de bohneur » - Tulkou Thondoup
- Le Courrier du Livre.
- « Quand l’esprit dialogue avec le corps » - Collectif
- Guy Trédaniel Editeur.