Reiki à l'hôpital de La Timone, à Marseille
En 2007, le Reiki à été introduit à l'Unité
de Soin et de Recherche sur l'Esprit de l'hôpital de la Timone à
Marseille.
Cette introduction a été facilitée du fait qu'un médecin de l'équipe était Maître Reiki.
Les USA semblent bien en avance dans ce domaine, puisqu'en 2002 déjà, 60% des Hôpitaux contactés, utilisaient le Reiki, en tant que thérapie complémentaire d'une façon permanente. Dans ces hôpitaux, des praticiens de Reiki sont employés par l'hôpital. D'autres praticiens interviennent à la demande. Chaque établissement dirige ces activités dans le cadre de la Médecine Complémentaire Alternative.
Pour ma part, je ne tirerais pas trop hâtivement de conclusion de cette constatation. Je suppose que face à la demande grandissante de médecines alternatives, les décideurs préfèrent les laisser entrer à l'hôpital, plutôt que de voir les malades déserter ces lieux où l'on ne proposait encore hier, que des pratiques conventionnelles.
La médecine, en France comme aux USA, est sous le contrôle de différents groupes de pression, industrie pharmaceutique, « ordre » ou syndicat, qui recherche avant toute chose, un maximum de profit. De mon point de vue, les patients américains disposent d'un gros avantage par rapport aux patients français : on ne prélève pas 11,5% de leur salaire chaque mois pour le compte de l' « Assurance maladie » ; ils sont donc libres de choisir la manière de se soigner, de s'assurer... de payer un praticien à leur convenance.
Le Reiki est de plus en plus connu et nous pouvons imaginer que bientôt, malgré le discrédit qu'essaie de propager les tenants du « dogme pasteurisé », il y aura un pratiquant de Reiki dans chaque famille et de plus en plus de candidats aux soins Reiki.
En
suisse et en Allemagne les assurances privées remboursent les soins Reiki.
En France, il semble que nous n'en sommes pas encore là. (Nous avons
le meilleur système de santé du monde alors... pourquoi changer
quoi que ce soit ?)
Dans sa façon d'agir le Reiki permet de combler un manque énergétique,
de rééquilibrer les vortex et d'agir sur l'ensemble de l'être.
C'est un moyen holistique de santé qui participe, seul ou en synergie
avec d'autres moyens, sur les voies qui mènent à la santé.
De ce point de vu, le Reiki, n'est pas un art réservé aux « petites maladies » qui laisserait les « vraies maladies sérieuses » aux médecins conventionnés.
Le Reiki a déjà prouvé sont efficacité une multitude de fois, dans de nombreux domaines, aussi bien sur des fractures des tumeurs et de nombreuses pathologies en général.
Le praticien Reiki n'est pas médecin, Il n'a pas été formaté par l'enseignement universitaire et ne recherche pas à faire un « diagnostique », à couper tel ou tel morceau du corps, qui serait cause de la maladie, à effacer plus ou moins des symptômes par la méthode des contraires... Le praticien Reiki, transmet de l'énergie qui agit selon les besoins du patient, sans jamais d'effet secondaire, si ce n'est une crise de guérison, que les tenants des médecines naturelles et holistiques connaissent bien.
Par contre s'il est vrai que le Reiki peut agir sur les états de santé les plus graves, il n'est pas non plus une « recette miracle. »Il est indispensable de trouver les causes, psychiques (pensées négatives) et somatiques (empoisonnement) de la « Mal-à-dit » afin de « Gai-rire » mieux et plus vite.
Extrait
du rapport :
Le Reiki : avec C. Bouffier-Escrig nous avons abordé le domaine des
thérapies dites énergétiques. Notre travail s’est
développé sur deux axes : une recherche bibliographique en parallèle
d’une formation au premier niveau pour un groupe de personnes en vue
d’un essai clinique.
- Concernant la bibliographie, notre référence est la base MEDLINE.
Nous y voyons que le Reiki fait partie des thérapies complémentaires
dans le cadre général des « complementary and alternative
medicine » (CAM).
Ce domaine est devenu tellement important qu’au sein du National Institute
of Health, USA, a été créé en 1999 le National
Center for CAM. Il a pour objectif de faciliter l’évaluation
de ces thérapies, de proposer un information fiable à leur sujet,
et de promouvoir la recherche clinique dans ce domaine.
On peut consulter leur site à l’adresse suivante http://www.nccam.nih.gov.
Si le NIH, c’est à dire le gouvernement des Etats Unis investit
dans ce domaine, c’est qu’il s’agit sans doute de perspectives
incontournables, ce que semblent confirmer les études menées.
Sur le mot clé [Complementary therapies] , plus de 70000 références
dans MEDLINE.
Avec une recherche textuelle sur le mot Reiki, on trouve 77 références
: 27 de 1994 à 2002 incluse (9 années), 50 pour les années
2003 à 2007 (4 ans et demi), donc une nette augmentation ces dernières
années.
Dans la première période on constate surtout des articles traitant
de généralités alors que dans la deuxième période
il s’agit d’études plus ciblées : soit le Reiki
pour les soignants, soit le Reiki pour les patients, principalement dans le
cadre du cancer mais aussi dans le domaine du psychisme, de l’épilepsie,
de la chirurgie …
Le Reiki fait du bien, cela ne semble pas faire de doute, mais si les recherches
sont prometteuses, à ce jour elles peuvent seulement suggérer
qu’il agit par réduction de l’anxiété, du
stress, en apportant une relaxation musculaire, un sens de bien-être,
une diminution de la douleur.
Mais, quelle est la part du Reiki et quelle est la part du praticien, ou de
la relation entre le praticien et le patient ? Question difficile.
- Pour réaliser un essai clinique rigoureux, randomisé et en
aveugle, il était nécessaire de disposer d’un nombre suffisant
de personnes pouvant donner du Reiki pendant un temps suffisant long, à
suffisamment de patients et selon la même méthode.
Dans cet objectif, une initiation du premier niveau a été proposée
à plusieurs soignants de l’hôpital.
S’en sont suivies nombre d’interrogations qui tournent autour
du fait que tout le monde n’est pas susceptible de devenir praticien
Reiki même s’il y est favorable a priori.
Parallèlement à la difficulté de constituer ce groupe
de praticiens, il est apparu que la pertinence d’un essai clinique randomisé
pour parler de l’intérêt du Reiki (et des thérapies
complémentaires en général) n’est pas si évidente
que cela.
L’article de CA. Barry propose à ce sujet un bon argumentaire.
Nous avons donc suspendu l’idée de l’essai thérapeutique
pour nous donner le temps de plus de réflexion.
Comment s’y prendre pour obtenir une information fiable que l’on
puisse diffuser au corps médical sous une forme qu’il puisse
accepter ?
Répondre à ces questions est à notre sens un préalable
au fait qu’un établissement de santé puisse envisager
officiellement de laisser des praticiens Reiki reconnus exercer à l’hôpital,
car sur le plan de ce type de soins, il existe une grande inquiétude
en France actuellement sur le fait que des sectes infiltreraient les milieux
de la santé.
Le président du GEMMPI fait partie de l’USRE et nous oblige à
considérer très attentivement toutes nos actions dans ce domaine.