Trouvé sur : Écoute le vent

 

REIKI ET NON-DUALITE

(Illustration : © D.R - À défaut de précision, tous droits réservés)

Ici, nous sommes disponibles à la disponibilité elle-même.

Jean Klein

 

ORIGINE ET ORIENTATION

Selon l’enseignement transmis par de nombreuses écoles, le Reiki a été redécouvert au milieu du 19ième siècle par un moine chrétien nommé Mikao Usui, qui a aussi été responsable de sa remise en application.

Les significations chinoises et japonaises varient quelque peu :

- le symbole rei en japonais signifie l’esprit, l’âme, et en chinois l’influence subtile, la force, l’éthérique.
- le symbole ki en japonais et qi en chinois ont la même signification : énergie.
Reiki peut être traduit pas l’énergie de l’esprit.

Le Reiki dans la connaissance de soi est une voie d’investigation. Il propose un retour à soi à la fois sincère et dépourvu de jugement, dans lequel on apprivoise cette attitude : être observateur de soi-même.

LA PRATIQUE

Cette technique énergétique favorise la mise en lumière de nos croyances mentales et de notre structure corporelle dans laquelle blocages, raideurs, insensibilités, hypersensibilités et autres sont la plupart du temps des expressions de nos mémoires cellulaires. On entend par mémoires cellulaires l’ensemble des émotions refoulées qui, invariablement, font partie du passé et conditionnent nos relations diverses actuelles. Elle met en évidence nos différents états et personnages intérieurs, amenant des guérisons aussi bien physiques, émotionnelles que psychologiques.

Nous découvrons que chaque émotion (au sens large du terme : colère, joie, tristesse, sentiment de trahison, d’injustice, de rejet, sentiment d’isolement,… mais aussi les jugements et croyances), a une qualité vibratoire propre qui permet de l’identifier. Ainsi, par le contact des mains avec le corps, nous allons apprendre à décoder ces différentes émotions, découvrir leurs origines dans le vécu, les blessures auxquelles elles sont reliées et les “ masques ” correspondants qui nous ont été nécessaires pour protéger ces blessures.

Le reiki, comme toutes approches qui touchent à la connaissance de soi est entaché d’un conditionnement : le pouvoir, qu’il s’agisse d’un pouvoir sur soi-même ou sur un autre. Dans notre mental, le savoir est synonyme de pouvoir, que je caricature par : « moi qui suis dans une approche d’investigation, je vais te dire ce qui ne va pas en toi. » Ici, nous nous proposons de mettre sur la table tout ce qui nous conditionne et en particulier dans ce cas de figure, ces différents jeux de pouvoir que nous entretenons les uns envers les autres, et de soi-même à soi-même. Dans tous les cas, ce qui se joue entre soi et les autres est de même nature que ce qui se joue entre soi et soi-même. Nous reproduisons à l’extérieur ce que nous vivons à l’intérieur. Ainsi, l’accent n’est pas mis dans une accumulation de savoirs mais dans le fait de ressentir et donc d’apprendre à reconnaître quand nous déformons un ressenti en lui surimposant un concept, une idée, un avis, une intention, enfin tout ce qui est de l’ordre du mental réactif. Il ne s’agit donc pas d’acquérir un pouvoir même si la pratique confronte tout praticien à cette tendance, mais bien plutôt de développer à la fois vigilance, discernement, sincérité et sensibilité.

LES DEGRES REIKI

Cette approche est progressive. Dans un premier temps, lors du premier degré reiki, nous nous familiarisons avec l’énergie, nous apprenons à la sentir à travers notre verticalité, nos mains et notre corps. Nous écoutons et observons son action apaisante et soulageante. Nous découvrons le ressenti qui nous amène à aborder les liens psychologie-chakras. Nous allons nous rendre compte que notre psychologie, nos tendances névrotiques comme nos potentiels sont inscrits dans notre corps et pour certains aspects plus particuliers dans nos chakras. A notre rythme, nous écoutons ces tendances inscrites dans nos centres d’énergie.

Dans le second degré reiki, nous approfondissons ces liens, d’abord de soi-même à soi-même, puis si la personne le souhaite sur une autre personne. Nous découvrons les symboles reiki en lien avec ce deuxième degré qui à la fois développent le ressenti et nous demandent d’approfondir le discernement suivant : différencier le ressenti de nos projections. En effet, comme cela a été dit précédemment, très souvent, nous surimposons au ressenti des idées, des préjugés, ou même nous le déformons tout simplement parce que ce que nous ressentons nous renvoie à nos propres conditionnements. Ce deuxième degré dont la formation ne dure que quelques jours, demande du temps pour être pleinement intégré : il nous invite à prendre conscience de nos jugements, de nos peurs, de nos tabous, de notre désir de pouvoir et ce en toute honnêteté et en toute bienveillance.

Aussi longtemps que l’on ne ressent pas son corps, ses émotions, on leur est totalement identifié.
Quand je ne sens pas le corps, je suis le corps. Le corps est un objet, mais vous n’êtes pas un objet. L’approche corporelle amène à réaliser pleinement, expérimentalement, ce que l’on n’est pas. Découvrir la sensibilité amène à se trouver dans l’observation.

Eric Baret


Rappelez vous que vous ne pouvez pas abandonner ce que vous ne connaissez pas.

Dialogue avec Sri Nisargadatta Maharaj


 Le troisième et le quatrième degré reiki sont plus particulièrement réservés aux personnes qui souhaitent devenir thérapeutes. Les symboles du troisième degré nous orientent vers le « dépouillement mental », l’absence de références, le silence intérieur et la disponibilité. Ils nous installent dans la perception de notre verticalité, et dans l’abandon à cette perception. Les symboles du quatrième degré favorisent la disponibilité du canal (souvent appelée ouverture) dans le sens où l’absence de références y contribuant, nous nous en remettons uniquement à la perception et au discernement, en d’autres termes : à soi-même, sans idée sur soi-même.

Hélène Naudy

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